Conseil
d’école du mardi 13 mars 2018
Présents :
Directeur : M. Jubé.
Enseignants : M. Quintans, Mme Jallageas, Mme Bucher, Mme Sommier, M.
Joannic, Mme Gibon, Mme Mixtur, Mme Michaut, Mme Vignon, Mme Fradet, Mme
Jézéquel, Mme Dretz, Mme Le Briz, Mme Gonsse, Mme Boulhalfa.
Parents élus FCPE : Mme Simonis-Sueur, Mme Dissac, Mme Codet, Mme
Pierre-François, Mme Tumba, Mme Helou, M. Bernier.
Représentants municipaux : M. Foulon (Adjoint au Maire en charge du
développement économique et de l’emploi).
Absents excusés : Mme Younès (DDEN), Mme Barbier, Mme Auriol
(Enseignantes), Mme Sénéjoux, M. Colucci (RASED), M. Crosnier (Représentant
municipal).
1- Effectifs prévisionnels
2018-2019
395 élèves étaient inscrits pour la rentrée 2017.
L’école accueille maintenant 400 élèves répartis dans 17 classes comme
ceci :
Classe de CPA (M. Quintans) : 22 élèves Classe de CE2A (Mme Michaut) :
25 élèves
Classe de CPB (Mme Jallageas) : 21 élèves Classe de CE2B (Mme Vignon) :
27 élèves
Classe de CPC (Mme Bucher) : 22 élèves Classe de CE2C (Mme Fradet) : 27
élèves
Classe de CPD (Mme Sommier) : 21 élèves Classe de CM1A (Mme Jézéquel) :
25 élèves
Classe de CE1A (M. Joannic) : 25 élèves Classe de CM1B (Mme Dretz) : 25
élèves
Classe de CE1B (Mme Barbier) : 24 élèves Classe de CM1C (Mme Le Briz) :
26 élèves
Classe de CE1C (Mme Gibon) : 25 élèves Classe de CM2A (Mme Vardon) : 25
élèves
Classe de CE1-CM2 (Mme Mixtur) : 22 élèves Classe de CM2B (Mme Auriol)
: 26 élèves
(avec 12 élèves de CE1 et 10 élèves de CM2) Classe d’ULIS (Mme
Boulhalfa) : 12 élèves
Soit une moyenne de 25 élèves par classe (hors ULIS).
2017-2018
|
Prévisions 2018-2019
|
|
CP
|
86
|
96
|
CE1
|
86
|
87
|
CE2
|
79
|
88
|
CM1
|
76
|
80
|
CM2
|
61
|
77
|
ULIS
|
12
|
12
|
TOTAL
|
400
|
440
|
E/C (hors ULIS)
|
25
|
26,8
|
Les effectifs de l’école sont en augmentation et il
est donc prévu (à ce jour) 440 élèves à la rentrée 2018, soit une moyenne de
26,8 élèves par classe (hors ULIS). M. Jubé précise que les élèves du dispositif
ULIS ne sont pas pris en compte dans le calcul des effectifs qui détermine le nombre
de classes de l’école et que la moyenne de 26,8 élèves par classe est correcte.
M. Jubé dit avoir transmis une prévision de 417 élèves pour le CDEN (Conseil
Départemental de l’Education Nationale) du mois de février. Ce nombre d’élève
n’a pas fait l’objet d’une ouverture conditionnelle pour la rentrée 2018. Or, à
ce jour, 428 élèves sont prévus mais un nouveau Comité Technique Paritaire
Départemental (CTPD) doit se tenir vers la fin du mois de mai ou au début du
mois de juin. Des enseignants s’inquiètent de l’augmentation importante du
nombre d’élèves entre la rentrée 2017 et les prévisions de la rentrée 2018.
Avec la structure actuelle et les prévisions actuelles, il y aurait des
classes de 24 élèves en CP, 25 en CE1, 29-30 en CE2, 26-27 en CM1, 33-34 en CM2
et un double niveau CE1-CM2 avec 24 élèves.
Si une ouverture de classe n’est pas décidée, M. Jubé précise que la
structure sera retravaillée par l’équipe enseignante. M. Jubé ajoute que les
familles vont être consultées, dès le mercredi 14 mars 2018, sur la présence de
leur enfant à l’école à la rentrée 2018, ce qui permettra d’affiner les
chiffres transmis pour le prochain CTPD.
Mme Simonis-Sueur demande s’il y eu un écart important entre les
prévisions de la rentrée 2017 et les élèves réellement présents au mois de
septembre 2017. M. Jubé répond que des inscriptions et des radiations ont
toujours lieu entre le mois de juin et le mois de septembre de chaque année
scolaire mais que leur nombre n’occasionne pas un écart important entre le
nombre d’élèves prévus et le nombre d’élèves présents. M. Foulon annonce que,
pour la ville de Cachan, le seuil entrainant l’ouverture d’une classe à l’école
élémentaire La Plaine est de 432 élèves (hors ULIS). M. Foulon précise tout de
même que cette information reste à vérifier.
M. Jubé répond qu’il n’a pas connaissance de seuil pour les ouvertures
ou fermetures de classes.
Mme Simonis-Sueur regrette que les effectifs des écoles situées dans
les territoires qui ne relèvent pas de l’éducation prioritaire ne bénéficient
pas d’un regard davantage bienveillant, notamment pour le profil de l’école
élémentaire La Plaine et que la tendance nous conduit plutôt vers des effectifs
à 30 élèves par classe et non 24.
2- Projet d’école 2017-2020
M. Jubé présente le projet d’école 2017-2020, validé par Mme Henriot,
Inspectrice de l’Education Nationale pour la 1ère circonscription du
Val-de-Marne.
A la suite du bilan du projet d’école 2014-2017 et des résultats des
évaluations nationales et de leur exploitation, trois axes ont été déterminés
pour le projet d’école 2017-2020 :
1. Mathématiques – Résolution de problèmes
2. Français – Une meilleure compréhension pour une meilleure expression
3. Enseignement moral et civique – Citoyenneté, civisme et respect des
institutions.
Chaque axe est décliné en deux modules.
Mathématiques
a) Mettre en place une démarche commune de résolution de problèmes
. Résoudre des problèmes en construisant le sens des opérations,
renforcer la maîtrise du sens et la technique des
opérations.
. Développer la rigueur et le goût du raisonnement.
. Utiliser le vocabulaire adéquat et verbaliser les démarches.
b) Réaliser un rallye problèmes au sein de chaque niveau et entre les
classes de CM2 et de 6ème du collège Victor Hugo
. S’engager dans un projet.
. Réaliser un travail de groupe.
. Analyser la présentation générale d’un problème.
. Analyser et organiser les données d’un problème.
Français
a) Développer la compréhension et l’expression
. Installer un comportement de lecteur.
. Développer des compétences textuelles et référentielles.
. Développer des compétences stratégiques.
. Contrôler sa compréhension pour produire des écrits variés en étant
capable de faire évoluer son texte.
b) Développer le lexique
. Enrichir le vocabulaire.
. Développer les compétences linguistiques.
. Améliorer l’expression écrite et orale.
Enseignement moral et civique
a) Coopérer
. Développer l’entraide, la solidarité, la conscience d’autrui.
. Comprendre les règles communes et améliorer les comportements
quotidiens à l’école.
. Apprendre à écouter le point de vue de l’autre.
. Connaître un répertoire commun.
b) Transmettre les valeurs de la République
. Mieux connaître la vie citoyenne de la ville.
. Faire le lien entre les évènements passés étudiés et le présent.
. Comprendre ce qu’est le devoir de mémoire.
. Repérer les personnalités locales élues et les structures
municipales.
Un bilan de chaque module sera établi en fin de chaque année scolaire.
Par ailleurs, le Parcours d’Education Artistique et Culturelle (PEAC),
rédigé au cours de cette année scolaire, est une aide supplémentaire pour le
suivi des élèves et pour l’harmonisation des enseignements et des pratiques. Il
complète également l’axe de l’enseignement moral et civique du projet d’école
en visant à tisser un lien social fondé sur des repères culturels communs.
Ce PEAC touche les différents domaines des arts tout au long de la
scolarité des élèves : arts du langage, arts du visuel, arts de l’espace, arts
du son, arts du spectacle vivant et arts du quotidien. Même si certains
domaines sont mis en avant sur certains niveaux de classes de manière à avoir
une progressivité et un lien dans les contenus, chaque niveau travaille tout de
même plusieurs domaines.
Des liens sont établis entre l’école et l’Orangerie, mais également
avec le théâtre Jacques Carat, avec la bibliothèque La Plaine, avec le cinéma
La Pléiade, avec le conservatoire de Cachan ou encore avec la maison de la
photographie Robert Doisneau de Gentilly.
M. Bernier pense que ce PEAC pourrait également être couplé avec «
Chemins d’art » qui se déroule au mois d’octobre à Cachan. Ce serait alors une
occasion supplémentaire d’être en contact avec des artistes.
Mme Simonis-Sueur ajoute que cela pourrait également créer du lien avec
l’école maternelle qui, à l’occasion de « Chemins d’art », identifie des
artistes qui exposent ensuite à l’artothèque de l’école. Mme Pierre-François
dit que les élèves de la classe de CM2 de Mme Auriol sont venus voir
l’exposition de M. Mignon à l’école maternelle.
M. Jubé dit que le lien avec l’école maternelle est intéressant et que
ceci pourra effectivement être davantage développé l’année prochaine, tout en
rappelant que de nombreux partenaires travaillent déjà avec les élèves de
l’école élémentaire.
3- Prévention de la violence
Mme Simonis-Sueur souhaite connaître l’avis des enseignants sur la
présence ou non de violence à l’école en raison des incidents survenus au cours
de la précédente année scolaire.
M. Jubé, accompagné de l’équipe enseignante, estime que le climat
scolaire est apaisé et que les incidents restent de l’ordre du ponctuel et sont
tout de suite pris en charge.
Les enseignants de CP et de CE1 ne rencontrent pas de problème de
violence.
Les enseignants de CE2, CM1 et CM2 disent que les élèves peuvent
parfois en venir aux mains, mais que cela reste vraiment à la marge quant à la
vie quotidienne de l’école. De même, ces incidents ne restent pas sans suite,
car les enseignants et le Directeur interviennent et sollicitent le soutien des
familles.
Néanmoins, les enseignants estiment que certains élèves ont constamment
besoin de se confronter à la règle et de chercher les limites. Même si les
violences physiques sont peu fréquentes, la façon dont les élèves se parlent
peut parfois s’apparenter à de la violence verbale.
M. Jubé rappelle que l’amélioration de cet aspect relationnel est un
des objectifs du projet d’école.
Mme Michaut précise que les enseignants ne parlent que du temps
scolaire mais que des incidents peuvent également intervenir sur les temps
périscolaires. Mme Michaut s’inquiète du nombre croissant d’élèves et de son
incidence sur les difficultés que cela peut engendrer au niveau des espaces
communs et de l’agitation qui peut en découler.
Mme Simonis-Sueur demande quels sont les liens entre le temps scolaire
et les temps périscolaires.
M. Jubé répond être quotidiennement en contact avec Mme Kechida,
référente du temps de la pause méridienne pour l’école élémentaire La Plaine.
Même si les règles collectives que les élèves doivent respecter sont les mêmes,
il y a des différences au niveau des jeux (toupies, ballons...) qui sont
autorisés sur les temps périscolaires et sur le temps scolaire.
Toutefois, les enseignants regrettent de ne pas toujours être informés
des petits incidents pour lesquels les élèves les sollicitent parfois.
M. Bernier demande quel est le taux d’encadrement de la pause
méridienne.
M. Jubé répond qu’environ 270 élèves déjeunent chaque jour à l’école
sous la responsabilité de Mme Kechida, accompagnée d’une équipe de 10
personnes, soit un encadrant pour 27 élèves.
Mme Simonis-Sueur demande si M. Foulon peut transmettre aux services
municipaux concernés que les parents élus souhaiteraient que les enfants qui
déjeunent à la cantine bénéficient d’un meilleur taux d’encadrement. M. Foulon
dit qu’il transmettra cette demande.
M. Jubé ajoute qu’il s’est récemment entretenu à ce sujet avec Mme De
Larauze, Directrice de la Petite Enfance et de la Vie Scolaire pour la ville de
Cachan. Mme Dissac présente un spectacle intitulé « Souen-Fu » de la compagnie
« La mécanique de l’instant ».
Cette représentation d’environ 45 minutes débouche ensuite sur un
échange entre les élèves et les acteurs sur les scènes qui les auraient
interpellées.
Mme Simonis-Sueur ajoute que les membres de la FCPE avaient également
pensé à faire intercéder, si les enseignants le jugent nécessaire, l’AERA de
Cachan. En effet, même si cette association se destine aux adolescents et aux
jeunes adultes, elle peut travailler avec l’école, notamment à travers des
interventions sur les relations entre pairs.
M. Jubé remercie les parents pour leurs propositions et rappelle que,
même si les enseignants sont à même de réaliser l’enseignement moral et
civique, il se renseignera sur le spectacle pour voir s’il peut être proposé
aux élèves et qu’il se rapprochera de l’AERA afin d’obtenir davantage de
renseignements sur leurs interventions menées auprès des élèves.
4- Présentation des travaux des
élèves
M. Jubé annonce que plusieurs classes présenteront leurs travaux
réalisés au cours de cette année scolaire dans la salle Michel Bouquet du
théâtre Jacques Carat de Cachan :
. le jeudi 7 juin 2018, à 18h00, pour les élèves des classes de CPA,
CPB, CPC, CPD, CE1A, CE1B, CE1C, CE1 (-CM2) et du dispositif ULIS
. le jeudi 14 juin 2018, à 18h00, pour les élèves des classes de CE2A,
CE2B, CE2C, CM1B, CM2A, CM2B et (CE1-) CM2
M. Jubé remercie M. le Maire et la Directrice du centre culturel
communal, Mme Varinot, pour la mise à disposition du théâtre.
Mme Pierre-François s’inquiète de l’acoustique des représentations, car
celles de l’année précédente avaient eu lieu dans le gymnase et les conditions
étaient très difficiles. De plus, des parents faisaient du bruit et gênaient
l’écoute. M. Jubé répond que le théâtre est conçu pour diffuser le son de la
meilleure façon possible aux spectateurs et que le lieu dispose également de
matériel performant de sonorisation. Par ailleurs, des estrades ont été
demandées pour les chorales afin d’avoir une meilleure qualité sonore et une
meilleure visibilité des élèves. De plus, le contexte du lieu instaurera
davantage de calme chez les parents spectateurs.
D’autres classes présenteront les travaux des élèves à l’école à
d’autres dates du mois de juin. Une communication en ce sens sera faite aux
familles concernées.
M. Jubé annonce qu’une demande de matériel a été faite pour organiser
la fête de l’école le jeudi 28 juin 2018 et qu’une réunion se tiendra en mai
pour l’organisation de ce temps de rencontre.
M. Foulon regrette que cette année la fête de l’école élémentaire ne se
déroule pas conjointement avec celle de l’école maternelle qui a lieu le samedi
16 juin 2018. Les enseignants le regrettent également mais estiment que la date
retenue arrive trop tôt dans l’année et que les élèves se sentiraient en
vacances alors même qu’il resterait trois semaines de classe. La date du 28
juin 2018 a été choisie de manière à mobiliser les élèves le plus tard
possible.
La fête des jeux qui devait se tenir le vendredi 9 février 2018 et qui
a été reportée en raison des intempéries devrait être organisée le vendredi 4
mai 2018, de 17h00 à 19h00. Les enseignants attendent la confirmation de la
disponibilité des jeux à cette date.
5- Expérience « un quart
d’heure de lecture »
La possibilité d’instaurer un temps de lecture plaisir à l’école a été
discutée par les enseignants, mais aucun fonctionnement n’a été arrêté.
Mme Simonis-Sueur dit que cette expérience rejoint les axes du français
et de l’enseignement moral et civique du projet d’école à travers la lecture et
le respect de l’autre. De même, ce projet peut davantage attirer les enfants
vers la lecture et ils peuvent alors être amenés à échanger sur leurs lectures.
Mme Simonis-Sueur estime que faire ce temps de lecture après la pause
méridienne (de 13h30 à 13h45) permettrait aux élèves un retour à la
concentration par le biais d’un texte qu’ils ont envie de lire. Par ailleurs,
Mme Simonis-Sueur cite l’enquête PIRLS de 2016 qui montre que les parents
d’élèves sont moins attirés par la lecture et que les élèves qui déclarent
aimer lire sont des enfants de parents qui déclarent eux-mêmes aimer lire.
C’est pourquoi il est important de montrer aux enfants des adultes qui lisent. Des
enseignants regrettent effectivement que de nombreux élèves ne lisent pas à la
maison. Mme Simonis-Sueur reprend l’idée de la boîte à livres qui pourrait être
mise en place à l’école et qui serait alimentée par les familles. Les élèves
pourraient ainsi en emprunter plus facilement, les lire pendant le quart
d’heure de lecture en classe, les prendre à la maison, puis les replacer dans
la boîte pour d’autres élèves.
M. Jubé dit que ces idées sont intéressantes et qu’elles nécessitent à
nouveau d’être discutées en conseil des Maîtres de manière à déterminer si de
telles actions sont réalisables à l’école élémentaire La Plaine, à quelle
fréquence et sous quelles formes. De même, il paraît important, si ce temps est
mis en place, de l’institutionnaliser.
Mme Michaut se pose la question du type de livres qui peuvent être
acceptés en classe et des élèves qui ont besoin d’être accompagnés dans la
compréhension. M. Bernier dit que ce travail indispensable est fait par les enseignants
mais il pense que les élèves peuvent avoir, par moment, des lectures sans
forcément accéder au sens et qu’il ne faut pas contraindre pour donner aux
enfants envie d’aller vers les livres.
M. Jubé remercie les membres présents et clôt le conseil d’école.
Le Directeur, M. Jubé
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