jeudi 9 mai 2019

Réunion pour la préparation de la fête de l'école maternelle 10 mai à 18h00

Bonsoir à tous

L'équipe enseignante de la maternelle organise demain à 18h00, dans les locaux de l'école, une réunion pour lancer l'organisation de la fête de l'école.

La réussite de la fête de l'école repose sur la bonne volonté des uns et des autres : proposition de stands, confection de gâteaux, fourniture de boissons, tenue de stands le jour J, etc.

Venez nombreux !

Projet de Loi Blanquer "pour l'école de la confiance " - la FCPE

La FCPE se bat face au projet de loi «Pour une école de la confiance». 

Vous trouverez ci-dessous les liens vers différents documents réalisés par la FCPE qui vous aideront à comprendre ce projet de loi qui sera discuté en séance publique au Sénat les 14, 15, 16 et 21 mai. 

- Scolarisation de tous : demande de retrait d’un amendement : communiqué de presse du 11 février 2019

Vous pouvez également lire directement des extrait de la lettre ouverte que la FCPE a adressé au ministre de l'éducation nationale :


Au quotidien, les parents d’élèves [...] ont de nombreuses interrogations sur ce projet de loi. Ils ne le comprennent pas toujours et se posent des questions sur l’évolution de notre système éducatif : ils ne parviennent pas à savoir comment certains mécanismes qu’ils connaissent vont se transformer, comment ils pourront adhérer à une loi qui leur paraît s’éloigner de leurs valeurs, de l’intérêt de leurs enfants.

[...] L’article 1 de ce projet de loi, tel qu’il est rédigé, ne rend pas justice au principe de coéducation défendu depuis longtemps par notre fédération, et pourtant inscrit dans les lois de 1989 et de 2013. [...] Pourquoi n’est-il pas dit explicitement que le respect dû aux familles est lui aussi essentiel à cette école de la confiance ?

[Concernant] la présence des drapeaux français et européen dans chaque salle de classe [...]. Quel est l’objectif de cette décision ? Des temps pédagogiques sont-ils prévus pour que les élèves appréhendent les principes de la République et de l’Europe que ces symboles véhiculent ? Avez-vous évalué le coût de cette mesure pour l’Etat et les communes ?
Les articles 2 à 4 [...] concernent l’instruction obligatoire dès 3 ans. Aujourd’hui, [...] quelque 20 000 enfants de 3 ans ne fréquentent pas l’école sur les 800 000 qui y sont scolarisés. Parmi ces 20 000 futurs élèves, certains seront scolarisés dans le privé, suivant le choix de leur famille. Pour les accueillir, les collectivités territoriales devront investir et financer des écoles maternelles de l’enseignement privé sous contrat [comme elles le font déjà avec les écoles élémentaires privées sous contrat]. Avez-vous évalué l’impact financier de cette mesure ? Pourquoi avoir fait ce choix qui met à mal les finances publiques censées servir l’intérêt général, pénalisant ainsi les écoles publiques ? L’école publique manque déjà considérablement de moyens, pourquoi ce cadeau au privé ?
[...] Les parents d’élèves ont l’impression que rien n’est fait pour améliorer l’accueil des enfants porteurs de handicap. [...] Comment pensez-vous que vos nouvelles propositions permettront une meilleure inclusion de tous les élèves et prendront mieux en compte certaines affections, comme celle des enfants « DYS » ? Quels sont les éléments dans la nouvelle loi qui permettront une prise en charge individualisée des jeunes rencontrant des difficultés, comment allez-vous améliorer leur scolarisation dans des classes déjà surchargées et avec des « AESH » difficiles à recruter ? Les PIAL permettront-ils d’accélérer les procédures d’accompagnement des enfants relevant de la MDPH ? Le nouveau dispositif aura-t-il un caractère d’expertise et d’obligation pour les familles comme le permettait la MDPH ?
L’article 6 institue la mise en place d’établissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI) [...]. Certains alinéas posent [...] graves problèmes, notamment celui [sur] l’admissibilité des élèves. Aussi, [...] pourquoi un établissement public peut désormais choisir ses élèves dans le cadre non dérogatoire de la loi ?
Concernant les établissements des savoirs fondamentaux, [...] quel sera le statut des directeurs et directrices d’école ? Quelle gouvernance auront ces nouveaux établissements publics ? Comment se fera la liaison école-collège  ? Qui fera le lien avec les parents  ? Les écoles bénéficieront-elles enfin d’une personnalité morale propre ? Quid de la mutualisation inévitable des moyens, humains, financiers et en termes de bâti ? Quels seront les liens hiérarchiques entre ces nouveaux directeurs d’établissements et les équipes enseignantes ? Enfin, quel sera le périmètre de recrutement de ces futures cités scolaires ? Comment les jeunes enfants pourront-ils s’y rendre ?
[...] La possibilité [...] de faire intervenir des assistants d’éducation (AED) sur des périodes d’enseignement ne doit pas être une mesure masquant la problématique des remplacements et du recrutement des enseignants. [...] Cette mesure mettra face à leurs enfants des jeunes enseignants non qualifiés et non formés, embauchés sous un statut précaire. Pourquoi ne pas plutôt favoriser le recrutement et la formation d’enseignants à part entière ?

Projet de Loi Blanquer "pour l'école de la confiance" - Les enseignants

Le projet de Loi Blanquer - ou projet de loi pour l'école de la confiance - inquiète les enseignants et provoque une mobilisation à l'échelle locale et nationale.


Des enseignants du groupe scolaire La Plaine ont organisé une réunion mardi 7 mai pour expliquer aux parents les raisons de leur mobilisation dans le cadre du mouvement de grève de la Fonction publique du 9 mai.

Voici les arguments avancés :
- Instruction obligatoire des enfants dès 3 ans (article 3) : Les mairies vont devoir financer les écoles maternelles privées sous contrat dès 2019. Coût estimé à 150 millions d'euros. Autant d'argent en moins pour les écoles maternelles publiques qui assurent la mixité sociale et scolaire. C'est un cadeau au privé alors quand l'école publique manque cruellement de moyens.

- Création des EPSF (établissements publics de savoirs fondamentaux) qui permettront de regrouper un collège et une ou plusieurs écoles sous l'autorité hiérarchique du principal de collège (amendement à l'article 6) : Il existerait un adjoint en charge du premier degré, mais les directeurs/directrices d'école seraient supprimés. Qui assurera le lien de proximité avec les familles ? Qui veillera à la sécurité des enfants ? La globalisation des effectifs d'élèves aboutirait à des fermetures de classes ou d'écoles.

- Mutualisation des aides aux enfants en situation de handicap (chapitre IV) : une même personne AESH aurait en charge plusieurs enfants en situation de handicap en même temps. Cette mesure censée répondre aux manques de moyens et d'accompagnements, n'y répond pas et n'améliorera pas la situation des élèves. Le manque de moyens actuels ne peut être résolu qu'avec une reconnaissance du travail fait par les AESH en leur offrant des contrats non précaires, une formation digne de ce nom et une revalorisation financière de leur salaire.

- Recrutement d'étudiants à Bac +2 (article 14) qui pourraient exercer des missions d'enseignement en responsabilité dans les classes, sans diplôme d'enseignement et sans réelle formation professionnelle : Quelles conséquences sur les apprentissages des élèves? Création d'un vivier d'enseignants précaires.

Les enseignants demandent :
- le retrait de ce projet de loi,
- un nouveau projet de loi lisible et sans ambiguïté qui donne à l'école publique les moyens de réussir sa mission pour tous,
- un nouveau projet  respectueux des enfants, des parents, des enseignants et des AESH. 

LISTE FOURNITURE 2021-2022 - classe CM2