Au-delà du temps nécessaire à chaque individu, la régularité des rythmes de sommeil est un facteur indispensable à la santé. Aux parents de veiller à ce que les enfants ne soient pas en dette pour ne pas piquer du nez en classe !
Dans le quotidien des familles, deux mots semblent
indissociables : école et sommeil ! Pour les enfants, quand résonne
la fameuse phrase « Demain, il y a école », ils savent que le message
suivant sera : « Allez, au lit ! ». Pourtant, bien dormir
est une des conditions sine qua non du bien-être de l’individu. Car pendant le
sommeil est sécrétée l’hormone de croissance, primordiale pour la croissance et
le métabolisme. Et parce que le sommeil est un élément essentiel de la
synchronisation de notre organisme.
Mal dormir joue sur l’humeur ou l’appétit
Dormir participe à l’entraînement de notre horloge biologique interne sur 24 heures, l’alternance de la lumière et de l’obscurité correspondant respectivement aux phases d’éveil et de sommeil.
Dormir participe à l’entraînement de notre horloge biologique interne sur 24 heures, l’alternance de la lumière et de l’obscurité correspondant respectivement aux phases d’éveil et de sommeil.
Se coucher tôt, même le weekend !
D’où le total contre-sens de la semaine de quatre jours pour le spécialiste qui y voit une source de dysfonctionnement de l’organisme des enfants. Couper la semaine en deux est aussi néfaste que le week-end : « Deux jours de repos consécutifs sont souvent synonyme de coucher plus tard et lever plus tard. Et le lundi, l’enfant est en situation de jet-lag. Désynchronisé. Il va être moins efficace dans ses apprentissages toute la journée du lundi et le mardi matin. »
Reste aux parents à être vigilants sur l’heure du coucher – ce sont pendant les premières heures de sommeil que l’hormone de croissance est sécrétée de façon plus abondante – sur la durée du sommeil – qui oscille chez l’enfant autour de neuf heures – et sur la régularité des heures de coucher et lever. Mais le professeur Touitou met aussi l’accent sur les facultés d’apprentissage de l’enfant. « Il existe un rythme circadien de la vigilance et des performances qui a fait l’objet d’un certain nombre d’études scientifiques démontrant l’intérêt de connaître ces rythmes pour favoriser le travail de l’élève et ses apprentissages. Ces moments préférentiels de l’enfant se situent entre 10 et 11 heures le matin, puis 15 et 16 heures. Ces rythmes psycho-physiologiques sont donc circadiens, c’est-à-dire prévisibles et réguliers. »
D’où le total contre-sens de la semaine de quatre jours pour le spécialiste qui y voit une source de dysfonctionnement de l’organisme des enfants. Couper la semaine en deux est aussi néfaste que le week-end : « Deux jours de repos consécutifs sont souvent synonyme de coucher plus tard et lever plus tard. Et le lundi, l’enfant est en situation de jet-lag. Désynchronisé. Il va être moins efficace dans ses apprentissages toute la journée du lundi et le mardi matin. »
Reste aux parents à être vigilants sur l’heure du coucher – ce sont pendant les premières heures de sommeil que l’hormone de croissance est sécrétée de façon plus abondante – sur la durée du sommeil – qui oscille chez l’enfant autour de neuf heures – et sur la régularité des heures de coucher et lever. Mais le professeur Touitou met aussi l’accent sur les facultés d’apprentissage de l’enfant. « Il existe un rythme circadien de la vigilance et des performances qui a fait l’objet d’un certain nombre d’études scientifiques démontrant l’intérêt de connaître ces rythmes pour favoriser le travail de l’élève et ses apprentissages. Ces moments préférentiels de l’enfant se situent entre 10 et 11 heures le matin, puis 15 et 16 heures. Ces rythmes psycho-physiologiques sont donc circadiens, c’est-à-dire prévisibles et réguliers. »
« Laisser la possibilité aux communes d’appliquer la semaine de 4 jours selon leur bon vouloir ou leur bonne volonté, alors que les experts scientifiques ont démontré, résultats de recherches à l’appui, que cet aménagement hebdomadaire est le moins adapté aux rythmes de l’enfant et le plus inégalitaire creuserait le fossé de l’injustice. »
François Testu, président de l’ORTEJ
[source : https://www.fcpe.asso.fr/conseils-aux-parents/bien-dormir-pour-mieux-apprendre ]
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